vendredi 25 septembre 2009

En commençant par la fin

Je ne vous ai pas oublié! Mon blog me trotte dans la tête depuis mon départ. J'avais tellement de chose à dire encore sur la Côte d'Azur. Des villes que je n'ai pas eu le temps de partager avec vous. Un déménagement outre-atlantique avec trois enfants c'est pas de tout repos, laisser moi vous dire! Avec le recul maintenant, je suis soulagée que tout est maintenant derrière moi. Cet été toute mon énergie a été focalisée sur les choses plus prioritaires...et elles manquaient pas, la liste était longue! Ça fait maintenant 8 semaines que nous sommes partis...le temps passe tellement vite! J'ai encore un petit pincement au coeur lorsque je pense à Villeneuve-Loubet notre charmant village et à mes amies là-bas.
Mais Si je m'ennuie un peu trop ou juste pour me remémorer notre belle expérience, je peux aller me promener dans mon ancien quartier grâce à google.


Agrandir le plan

C'est vraiment génial! Je peux faire la même promenade que je faisais 4 fois par jour pour récupérer les enfants à l'école.

En écrivant ce dernier billet, je tourne une page sur cette merveilleuse aventure d'expatriation. J'en garde de merveilleux souvenirs!
Je remercie tout ceux et celles qui sont passés par ici par hasard, pour me lire ou me laisser un commentaire. Ça fait toujours chaud au coeur de savoir que les gens apprécient notre blog. Maintenant, un autre chapitre s'écrit petit à petit... Notre nouvelle vie au Québec.


dimanche 5 juillet 2009

Le tour de France

Le tour de France passait dans mon village aujourd'hui. Nous avons donc été voir l'arrivée de la caravane, soit une parade publicitaire de véhicules originaux qui vous lancent des bidules par la tête. Les adultes ont l'avantage d'être grand et raflent donc tout. Mes pauvres petits choux étaient bien peinés d'avoir rien attrapé. Mais bon, on peut bien se passer d'une casquette à pois rouge...Il fait une chaleur écrasante ces temps-ci. Je plains les cyclistes du Tour de France. Il fait facilement 32 degrés et je suis déjà en sueur en faisant aucun exercice! Après le passage de la caravane...
Nous nous sommes réfugiés à l'ombre sur le bord du Loup pour nourrir des canards et leurs canetons.
Ensuite, nous avons trouvé une petite place pas trop achalandée à l'ombre pour attendre les cyclistes. J'ai réussi à prendre en photo les 4 premiers de la course (cliquer sur la photo pour les voir en flou) un exploit quand on prends en considération notre emplacement, notre distance et la vitesse à laquelle ils passent. Zoom et c'est fini...

mardi 30 juin 2009

L'amitié


Ce midi, mes amies, m'ont fait une jolie surprise lors d'un pique-nique impromptu. Elles m'ont donné de magnifiques roses et un livre sur la Côte-d'azur dédicacé par chacune d'elles. Le fait d'avoir pensé à moi de cette façon, d'avoir pris le temps (dans cette fin d'année scolaire chargée) d'organiser le tout à mon insu, cette attention si sincère m'a fait pleurer comme une madeleine!

Partir loin de nos amis, c'est la chose la plus difficile pour la famille et moi. Le réseau d'amies que j'ai tissé durant ces 4 années a été indispensable. Elles m'ont aidé dans mon adaptation et m'ont soutenu dans mes angoisses de mère.

Je n'oublierai pas, nos cafés le matin à la brasserie du village, nos piques-niques sur le bord du Loup, l'association123 parents, les multiples services rendus... Bref, des filles avec le coeur sur la main, qui me manqueront incontestablement. Qui me manque déjà...

Sandrine, Émilie, Martine. Amel, Dany, Véronique, merci pour cette belle amitié!

mercredi 24 juin 2009

Home is where the heart is


Ça fait 10 ans que je suis partie du Québec. La vie m'a donné des opportunités et j'y ai plongé tête première avec toute ma jeunesse et mes rêves de voyages. Je ne regrette rien. J'ai appris...j'ai changé...et je suis maintenant une toute autre personne enrichie de cette expérience. À 35 ans...à l'aube d'un autre changement, je ressens une envie profonde de créer des racines stables. Revenir là où tout a commencé... Faire découvrir à mes enfants ma terre patrie. Entendre mon accent à travers eux. Retrouver nos familles.

Je réalise aussi que si j'ai changé... le Québec aussi. Pour être franche, j'ai peur d'être déçu. J'ai gardé en moi cette image du Québec de mon enfance. Des hivers blancs avec la fraîcheur de l'air qui purifie les poumons, des automnes multicolores avec les tas de feuilles dans lesquels nous sautions à pieds joints, des printemps à se sucrer le bec en se réchauffant des doux rayons de soleil , les étés et tous ses festivals. J'ai de bons souvenirs...

Mais, il y a aussi des Mais, ce qui m'inquiète le plus c'est le système de santé. Que dire... J'ai toujours eu un médecin de famille. Ici ma médecin me reçoit sans rendez-vous dans la journée. Si j'appelle un spécialiste... j'attends une semaine maximum avant de le voir. À Vancouver c'était un peu la même chose. Avec trois enfants, la situation au Québec me fait peur. J'ai pas trop le goût d'attendre 12 heures à l'urgence ou d'attendre 5 mois pour un rendez-vous médical (si j'ai la chance de me trouver un médecin de famille).

Pour l'instant, l'envi de revenir est plus fort que tout. J'espère seulement qu'une fois sur place, je ressentirai une appartenance, un sentiment de familiarité qui me feront voir que mon cœur a toujours été au Québec et que maintenant nous sommes revenus à la maison...

Clip de la semaine



On aimerait bien courir après cette couleur bleue
On a la perspective mettre la mer dans les yeux
On aimerait bien entendre le fou rire des enfants
Attraper les nuages, sourire plus souvent
On aimerait bien ainsi nager aux creux des vagues
Regarder le soleil, trouver tout formidable
On aimerait bien...
entendre la musique dans son coeur
Et pas toute cette merde que crachent les haut-parleurs

On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon
On aimerait pouvoir courir au vent
Lâcher les brides jusqu'à l'allée
Ne plus sentir toutes ces années

On pourrait bien aussi se sentir libérés
Ne plus jeter au loin ces cailloux séparés
On pourrait dire aussi qu'on fasse et formidable
Vingt mètres carrés pour six
Rien à dire c'est pas mal
On penserait très fort à un ciel sans nuages
Comme quand j'étais petit allongé sur la plage
C'était un coup d'un coeur qui n'en y était bien
Pas besoin d'Ibiza quand on n'est qu'un gamin

On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon
On aimerait pouvoir courir au vent
Lâcher les brides jusqu'à l'allée
Ne plus sentir toutes ces années

Mais moi naturellement je me laisserais emporter
J'irai au fil du vent par delà les cyprès
Mais moi tout simplement je me laisserais balader
J'irai au fil du temps par delà mes années

J'aimerais t'entendre dire j'ai pas tout à fait tort
Qu'on pourrait voir plus loin s'arracher de notre sort

J'aimerais qu'on fasse l'amour...
Qu'on se regarde dans les yeux
Et puis qu'on chante Dylan "Mr Tambourine Man"

Lalala...

On voudrait tout oublier souvent
Mais au-dessus de nos maisons
Y a rien à faire y à rien de bon
On voudrait pouvoir courir au vent
Mais le vent siffle à nos oreilles
Et nos années sont plus pareilles (x3)

On voudrait

Lalalala...

On voudrait

Lalalala...

samedi 13 juin 2009

Dénatalité au Québec...mon oeil!

Les choses se place tranquillement. On a finalement une adresse permanente à Québec. Une belle petite maison, qui est quand même deux fois plus grande qu'ici! Alors dès que l'achat était certain, j'ai pas attendu et j'ai appelé l'école primaire (à un coin de rue de chez moi) pour inscrire les enfants. Et bien imaginez-vous donc qu'ils n'ont pas de place en maternelle pour ma pitchounette!

Ma fille de 5 ans, à peine, devra prendre un bus scolaire pour aller dans une autre école que ses frères! Eille!! Ça pas d'allure!! J'ai tout fait et laissez moi vous dire que j'ai eu de la pratique (4 ans en France) en négociation, en râlage, en protestation :). Mais pour l'instant rien à faire. J'ai hâte d'être sur place pour me pointer à l'école et discuter de la situation avec le directeur/trice de l'école. En espérant que ça change les choses....

dimanche 7 juin 2009

Un agenda bien rempli!

Désolée pour mon absence sur ce blog, mais c'est la dernière ligne droite avant notre retour définitif au Québec. Il y a tellement à faire que je n'ai pas la tête au blog, ni l'énergie! Mais j'ai encore des idées de billets alors c'est pas fini...pas encore.

lundi 25 mai 2009

Le Grand Prix de Monaco

J'ai hésité sur le titre de ce billet... Prince Albert II, mon voisin d'en face ou Champagne, BBQ and fast cars ou On a de maudits bon amis auraient tous pu faire l'affaire ;). La F1 à Monaco se déroulait ce week-end. Dimanche pour la course, nous étions invités chez un ami à voir la course de son balcon! Et quelle vue!! Je ne suis pas fan de F1, mais là faut dire que c'était trop trop génial! Des burgers au BBQ, du champagne à profusion, à l'abri de la foule et du soleil de plomb... la classe!

jeudi 21 mai 2009

Un autographe S.V.P!

Ce fut une surprise, même pour nous, de voir à la sortie de l'ascenseur au 5 ème étage de la patinoire de Nice (Le Palais des sports Jean Bouin), une photo de mon fils en grandeur plus que nature! L'endroit avait besoin d'un rafraichissement, car il n'était pas bien entretenu. Avec la nouvelle peinture et les quelques rénovations est venu également une petite déco photos. Maintenant, fils aîné vous accueille à votre arrivée à la patinoire :)! Dans l'aréna, il est également sur les murs et la bande de la patinoire! Vraiment...je trouve la nouvelle déco de très bon goût ;)!!

mardi 19 mai 2009

French Cannes Cannes

Je me rends compte après ma quatrième fois au Festival de Cannes que c'est souvent les mêmes acteurs qui montent le tapis rouge; Monica Bellucci, Penelope Cruz, Brad Pitt, Sophie Marceau... Les abonnés au Festival. Pour les voir, il faut soit être chanceux ou soit être patient. Je ne suis ni l'une, ni l'autre. (ok...peut-être un peu chanceuse ;)).Le Festival est trop VIP. C'est pour les vedettes, les m'as-tu vu. L'art du cinéma, le vrai, si perd un peu. Une attente de 2h30 pour peut-être voir Polytechnique de Denis Villeneuve à la Quinzaine. Être réduit à se griffonner une pancarte affichant sans vergogne "J'ai besoin d'une invitation SVP (pour tel ou tel film)" devant le palais des congrès car les places sont réservés au "in crowd". Tous ces endroits interdits d'accès à monsieur tout le monde. La majorité se promène cordon au cou avec badge qui y pendouille. Si vous voulez vous sentir reject et vivre éveillé un cauchemar d'adolescent...le Festival de Cannes c'est pour vous.La Quinzaine et sa file d'attente...
À chaque année les hôtels sont placardées d'affiches de films. Le Carlton a toujours un petit plus que les autres. Il met des efforts et de l'originalité dans ses décors. Hier matin, ils préparaient l'arrivée de Jim Carey, Robin Wright-Penn et Colin Firth pour le film Christmas Carol.On n'est pas resté assez longtemps pour voir la mise en scène. Mais ici c'est possible.

Nous, c'est ce que l'on aime faire. Une petite balade sur la Croisette pour voir les décorations. Le reste... d'année en année... c'est du pareil au même.
Et un peu plus...


Je me permets de mettre ici le texte du journaliste Gérard Scheer, qui malgré son accès journalistique à ce monde hermétique, a une image similaire de la mienne du Festival.

"Ça revient tous les ans comme une plaie d’Égypte, version sauterelles. C’est le festival de Cannes, cette horreur pipolesque et pour tout dire vulgaire à l’extrême. On va bouffer du tapis rouge à jet continu, des pipoles qui montent les marches, d’autres qui les descendent. L’horreur absolue d’histoires inutiles toujours répétées, avec des metteurs en scènes forcément géniaux, des acteurs forcément géniaux, des scénaristes forcément etc. Car les pipoles qui sévissent se génialisent en rond. Le festival de Cannes, c’est nul et faux cul comme une soirée des Césars qui durerait quinze jours. Presque perpète…Tout ce petit monde endogame a besoin de tout le monde, alors dans les smokinnes et les robdusôuar y a que des génies géniaux. Les télés nous bassinent déjà, les radios aussi, je ne vous parle pas de la presse papier ou d’internet. C’est menu obligatoire, j’ai l’impression d’être un veau de batterie. On va me parler d’œuvres magnifiques et que si je ne palpite pas en harmonie avec le corps social, je suis rien qu’un con. Cannes, pour ceux qui l’auraient oublié, c’est le premier marché mondial du film. Rien à dire à cela, c’est bien, c’est du business et je comprends très bien la logique. Ce qui me cague, et pas qu’un peu, c’est l’habillage glamour, clinquant et bien pensant. Le festival de Cannes ? C’est rien qu’une vieille Castafiore qui pète plus haut que son cul, serré de vertu. Et bien sûr nos vedettes sont toutes bien alignées sur le discours ambiant. Vous verrez qu’elles sont toutes prêtes à donner leurs vies pour sauver la planète, pour défendre les droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des zanimos ; ou pour acheter, aux fins d’adoption, des petits nenfants au Malawi, ou d’ailleurs. Bref ça me dégoute et je le dis. En ayant le sentiment d’être un peu seul à avoir des pensées aussi sacrilèges. Je réfléchirai un autre jour à ce qui motive les foules à tant d’admiration pour les vedettes. Ou bien je n’y réfléchirai pas, de peur de me misanthroper un peu plus encore ; mais dans quinze jours j’irai mieux ! Ça pour être sûr, c’est sûr…"